Ce rapport porte sur le droit à l’enseignement supérieur et interroge le respect par la France de ses obligations concernant l'article 2.2 et l'article 13.2 (c) du Pacte international relatif aux droits économiques, sociaux et culturels (PIDESC).
Dans notre dernier article, nous avons abordé la question de l’impact du COVID-19 sur la santé mentale des étudiants. Nous avons souligné la façon dont les difficultés financières augmentent le risque de troubles de santé mentale, ainsi que la façon dont la pandémie de COVID-19 a aggravé la précarité financière des étudiants.
La pandémie de COVID-19 a eu des répercussions sur l’accès à l’enseignement supérieur de plusieurs façons, parfois indirectement. En effet les étudiants font face à des difficultés liées aux problèmes de santé mentale ou de précarité financière – conséquences indirectes de la crise sanitaire et des mesures prises par les gouvernements.
Une innovation majeure que la mondialisation a apportée à l’univers de l’enseignement supérieur est l’augmentation de la mobilité académique. Chaque année, des millions d’étudiants traversent les frontières au moment d’entrer dans l’enseignement supérieur afin de découvrir une nouvelle façon d’étudier à l’étranger. Cette expérience riche d’autonomie et de nouveauté stimule leur développement personnel et leur ouvre les portes de cultures étrangères.
Alors que la pandémie de COVID-19 a engendré de nombreuses difficultés pour tous les étudiants, en ce qui concerne notamment l’accès à l’enseignement en ligne et les questions de santé mentale ou de précarité économique, les étudiants de première année sont, eux, particulièrement affectés car pour ce groupe ces difficultés ont des effets aggravants.
L’accès à une connexion Internet fiable est devenu de plus en plus important au cours de cette dernière année, car une grande partie des aspects de la vie quotidienne se déroulent dorénavant en ligne, et non en personne, en raison des effets dévastateurs de la pandémie dans le monde. Pourtant, de nombreux étudiants font face à des obstacles technologiques importants depuis l’apparition du COVID-19, qui a ainsi aggravé les inégalités existantes concernant l’accès numérique.
La crise du COVID-19 a bouleversé tous les aspects de la vie quotidienne. Un des défis qui résulte de ce bouleversement est d’assurer la continuité des objectifs fondamentaux des systèmes d’enseignement supérieur. La vie des étudiants a changé, de nouveaux enjeux sont apparus et de nouvelles pratiques se sont développées.
La rentrée scolaire approche et les mineurs non accompagnés en sont les grands oubliés : nombres d’entre eux ne rejoindront pas les bancs de l’école au 1er septembre. Le point sur cette situation de non-droit inacceptable au pays des droits de l’Homme.
La crise sanitaire a exacerbé l’exclusion scolaire dont sont victimes les jeunes majeurs étrangers. Pour beaucoup, cette période a rendu impossibles toutes les démarches administratives. La communauté éducative et les associations tirent la sonnette d’alarme sur une situation qui compromet leur droit à l’éducation.
"La première partie de la thèse est consacrée à une comparaison synchronique portant sur l’histoire et les fondements du droit à l’éducation, ainsi que sur les composantes du droit à l’éducation (disponibilité, accès, permanence, acceptabilité, adaptabilité et qualité de celle-ci) et la manière dont ils ont été traduits dansla législation interne actuelle.