La jurisprudence suivante relative à la privatisation de l'éducation et à la réglementation des prestataires privés d'éducation comprend des décisions de tribunaux nationaux, régionaux et internationaux ainsi que des décisions d'organes administratifs nationaux, d'institutions nationales de défense des droits de l'homme et d'organes internationaux de défense des droits de l'homme.
Dans cette décision, la Cour suprême de l'Inde a statué que les institutions privées, agissant en tant qu'agents de l'État, ont le devoir de garantir l'égalité d'accès à l'enseignement supérieur et la non-discrimination dans la prestation de celui-ci.
Dans cette décision, la Cour suprême de Floride a estimé qu'un programme de bons d'études fournissant des fonds publics à des étudiants pour qu'ils reçoivent un enseignement privé n'était pas conforme à l'article IX, section 1 de la Constitution de Floride, qui exige que le gouvernement de l'État prenne des dispositions adéquates en matière d'éducation par le biais d'un système uniforme d'écoles publiques gratuites.
Dans cette décision, la Cour constitutionnelle d'Afrique du Sud a estimé qu'un ordre d'expulsion obtenu par le propriétaire d'un terrain privé sur lequel se trouvait une école publique ne pouvait être exécuté car il aurait une incidence sur le droit des élèves à l'éducation de base et sur l'intérêt supérieur de l'enfant en vertu de la Constitution sud-africaine (articles 28 et 29).
Dans cette décision, la Cour suprême de l'Inde a estimé que l'autorité de l'État pour remplir ses obligations au titre du droit à l'éducation peut être étendue à des acteurs privés non étatiques. Le gouvernement indien peut donc exiger que toutes les écoles, qu'elles soient publiques ou privées, accueillent 25 % d'enfants issus de groupes défavorisés.
Dans cette décision, la Cour suprême de l'Inde a estimé qu'en vertu de la loi sur le droit des enfants à une éducation gratuite et obligatoire (2009) et de la Constitution indienne, les autorités centrales, étatiques et locales ont l'obligation de veiller à ce que toutes les écoles, tant publiques que privées, disposent d'infrastructures adéquates.
Dans cette décision, la Cour suprême de Louisiane a estimé que les ressources publiques constitutionnellement réservées aux écoles publiques ne peuvent pas être allouées aux écoles privées, que ce soit directement ou indirectement par le biais d'un programme de bons d'études.
Voir aussi GI-ESCR - Les acteurs privés et le droit à l'éducation - Base de données de jurisprudence